Longtemps fermé aux étrangers, le Meghalaya dans le nord-est de l’Inde n’est que diversité ; la variété de sa flore et de sa faune sauvage y est aussi importante que celle des langues et des religions. Entrer dans cet état au relief accidenté, c’est mettre les pieds dans un univers féminin. Il n’est pas rare de trouver des femmes vendant des cigarettes, de la viande ou des légumes frais sur des étals improvisés. Même à Shillong, la capitale dont la population est composée à 70% de khasis, les femmes sont partout. Et pour qui a déjà voyagé dans le sous-continent indien, le contraste avec le reste du pays n’en est que plus frappant. Ici, pas de mariages arrangés avec une dot à la clef, rendant donc inutiles les avortements sélectifs et l’infanticide féminin. Le Meghalaya est l’état indien ou l’équilibre entre les sexes est le plus préservé. Cette province est ainsi, à proprement parler un monde de femmes. En effet, installées un peu partout dans l’Etat, les sociétés khasis, garos et jaintias sont régies par une tradition matrilinéaire. Dans ce système, ce sont uniquement les femmes qui possèdent la terre et leur héritage revient aux filles et non aux fils. Chez les Khasis plus particulièrement, c’est à la khaddu, la fille la plus jeune de la famille, que revient le patrimoine familial. C’est par l’évocation de la vie de trois de ces khaddu, une jeune femme étudiante d’une vingtaine d’année, Bashisha, une femme plus mûre, la quarantaine, Koïna et Helinda, la soixantaine, que nous découvrirons une société à part dans une Inde dominée par les hommes…
Dans des conditions climatiques particulièrement difficiles, les indiens du bout du monde se partageaient les immensités inhospitalières de la Patagonie et de la Terre de feu. Mais l’arrivée des colons blancs dans cette partie du monde attira bien des convoitises. Alors, les indiens devinrent vite indésirables. En cinquante ans, l’extermination des indiens de Patagonie fut totale.
« Dégradés d’ocres et variations de vert de gris, contraste de la neige et des écoulements d’eaux chaudes colorées d’algues, râles étouffés d’une poche de boue souterraine animée de secrètes pulsions, bruissements des ruisseaux glacés que recouvre le souffle brûlant des fumerolles, tout en ce lieu est captivant... »
À l’occasion d’une expédition au Groenland, voici une réalisation qui met en lumière le pourquoi et le comment des différents paysages glaciaires (calotte, fjords, langues glaciaires et icebergs) et les enjeux climatiques régionaux liés à la fonte, chaque année plus importante, de la banquise.
Il y a une certaine similitude entre la vie des Japonais et celle des autres pays modernes, mais il existe des différences notables qui étonnent les voyageurs. Le port du kimono à la moindre occasion, les geishas encore présentes, les religions non contradictoires : shintoïsme et bouddhisme, le Hanami : fête des cerisiers en fleurs, un moment fort de la vie des Japonais.
Cette région splendide de l’Argentine, encore peu fréquentée des touristes, s’étend entre les altitudes de 1500 mètres et de plus de 6 000 mètres : les paysages changent... et la faune également.