Depuis quelques décennies, la Chine fabrique des villes qui transforment les espoirs en étincelles brillantes dont il ne reste rien. Entre la ville et la campagne s’installe une distance longue comme un siècle.
Avec des moyens rudimentaires, les paysans des communautés du sud du pays sculptent les montagnes, cultivent le riz, filent le coton ou la soie, fabriquent le papier. La médecine traditionnelle se pratique dans la rue, et en oubliant le monde moderne, les Miao à cornes continuent à confectionner leur coiffure unique au monde.